Sur la ligne du temps
Le chemin parcouru par les femmes et les hommes qui ont cultivé le Québec il y a 100 ans rejoint sur cette ligne du temps celui des agriculteurs et agricultrices qui, aujourd’hui, nous nourrissent. Tous ceux et celles qui ont emprunté cette route agricole ont réalisé que le seul moyen de traverser l’histoire était de se regrouper et de miser sur l’action collective pour s’adapter aux défis de leur époque.
1944
Vivre de la terre
même en temps
de guerre
Nous voici à une époque marquée par deux grandes guerres mondiales. Au Québec, la religion catholique est très enracinée, notamment dans les campagnes. Le clergé exerce une influence significative dans toutes les sphères de la société. Après avoir soutenu le développement de coopératives, l’Église approuve la création d’une association québécoise pour défendre les agriculteurs. C’est ainsi qu’à l’invitation des agronomes Ponton et Létourneau, et avec le soutien indéfectible du clergé, environ 2 500 agriculteurs se regroupent à Québec les 1er et 2 octobre 1924 et décident d’un commun accord de fonder l’Union catholique des cultivateurs (UCC), une organisation démocratique qui les représentera auprès des autorités. Plusieurs chantiers seront mis en marche : protection des revenus, électrification des fermes, éducation et information des membres.
Consultez la page d’histoire1959
La force de
l’action collective
dans un Québec
en mutation
Même si la période 1945-1959 est souvent qualifiée de « grande noirceur », plusieurs historiens la décrivent malgré tout comme une importante phase de croissance économique en raison notamment du boom de l’après-guerre, de l’urbanisation, de l’accueil de nouveaux immigrants et de la hausse de la consommation. L’arrivée de la télévision ouvre une fenêtre sur le monde; la marche vers la modernité et l’affirmation identitaire du peuple québécois s’amorce. Les agriculteurs font leurs premiers pas dans le domaine de la mise en marché collective des produits agricoles.
Consultez la page d'histoire1980
Faire entrer
l’agriculture
dans la modernité
Au Québec, la période de 1960 à 1980 est incontestablement l’une des plus déterminantes en ce qui a trait à la modernisation des institutions aux plans social, économique et technologique. C’est la Révolution tranquille, une époque effervescente. Le Québec veut se réapproprier son économie et réformer ses systèmes d’éducation et de soin de santé. Le milieu rural se mobilise, l’UCC devient l’UPA et les agriculteurs renforcent leurs outils collectifs. La mondialisation des marchés se pointe à l’horizon.
Consultez la page d’histoire2001
Relever des défis
désormais
planétaires
Sur le plan politique, les décennies 1980 et 1990 seront le théâtre de débats et de crises constitutionnelles entre Québec et Ottawa. À l’international, ces années seront marquées par la signature de nombreux accords de commerce. Un peu partout, les États réduisent leur soutien au secteur agricole, alors que la protection de l’environnement s’impose comme un enjeu prioritaire. Au Québec, de plus en plus de groupes spécialisés par secteurs de production rallient les rangs de l’UPA et mettent en place de nouveaux outils collectifs de commercialisation et de développement.
Consultez la page d'histoire2020
À la recherche
de l’équité
Le nouveau millénaire s’amorce alors que le secteur agricole connaît une crise des revenus sans précédent. Dans tous les types de production, il est de plus en plus difficile d’aller chercher un revenu adéquat et surtout une plus grande équité entre les acteurs de la filière agroalimentaire. L’UPA n’aura de cesse de sensibiliser à cette question aussi bien la classe dirigeante que la population en général. Parallèlement, les attentes sociétales envers l’agriculture se multiplient : règles environnementales, traçabilité, bien-être animal, etc. La société exige toujours plus des agriculteurs sans trop en mesurer les conséquences. Malgré cela, les agriculteurs réussiront, non sans mal, à adapter leurs pratiques en réponse à ces attentes.
Consultez la page d'histoireDe défis
et d’espoir
Cette nouvelle ère commence avec des défis de taille à relever. Les producteurs agricoles sont mobilisés pour la relève agricole et pour l’avenir des fermes du Québec. Toutes leurs énergies sont tournées vers ce projet de société qu’est l’autonomie alimentaire, qui passe par un soutien à la hauteur des défis ainsi qu’une protection accrue du territoire et des activités agricoles d’ici.
Consultez la page d’histoireC’est ici que se termine votre parcours sur la ligne du temps du syndicalisme agricole… pour l’instant, car l’histoire ne s’arrête jamais.
Prêts pour l’avenir!